Divertir ou éduquer? La création de contenu au-delà de l’influence
Divertir ou éduquer? La création de contenu au-delà de l’influence
Deux camps (payants) de l’économie de la création | Les « corporates nomads » | Comment votre job peut servir votre projet passion | Balado inspirant sur l’entrepreneuriat solidaire
Bonjour à vous,
Vous avez peut-être remarqué que mes dernières infolettres se focalisent davantage sur l’économie de la création que sur les projets passion menés en parallèle du boulot. Mais si vous me lisez pour en apprendre plus sur les side projects, je vous rassure : j’ai une bonne lecture à vous proposer ci-dessous.
Compte tenu de l’engouement pour cette nouvelle industrie – car oui, la création de contenus numériques est désormais une industrie évaluée à près de 100 milliards de dollars – j’ai décidé de me positionner plus sérieusement sur le sujet. Je prépare d’ailleurs des analyses sur les effets de cette économie sur le futur du travail et sur l’innovation sociale.
Or, analyser l'économie des créateur.trice.s, c’est aussi s’intéresser aux motivations de ces personnes qui décident, souvent en dehors du 9 à 5, de donner libre cours à leur créativité, de collaborer avec d’autres passionnés ou de tirer profit d’un talent ou d’une expertise en particulier.
Bien sûr, qui dit économie de la création dit monétisation, mais il ne faudrait pas croire que tous les créateurs de contenus veulent devenir populaires afin de lâcher leur job. Y en a, mais ils frappent vite leur Waterloo! La construction d’une communauté prend du temps, beaucoup de temps, sans compter le développement stratégique des sources de revenus.
Je sais que ça fait cucul, mais l’important dans univers, ça reste le plaisir, la passion, et le goût d’en parler.
Bon! Je sens que le phénomène va me donner de la belle matière à analyser, mais là, je dois me calmer le pompon sinon je n’aurai plus de place pour mes signets de la semaine.
Juste avant, un bref rappel : les créateur.trice.s de contenus ne sont pas nécessairement des influenceur.euse.s. D’ailleurs, on peut déjà tenter une certaine classification en les séparant en deux camps :
Les créateur.trice.s qui produisent du contenu de divertissement. Souvent les plus populaires, mais c’est tout un défi que d’entretenir une communauté de fans aussi hétéroclite;
Les créateur.trice.s qui produisent du contenu éducatif. Ces personnes sont moins populaires, mais comme leur contenu répond au besoin d’une clientèle ciblée (exemple : l’entrainement d’un chien), leur produit ou service est plus aisément monétisable. Cela va de soi.
Bon, allez! Voici mes signets de la semaine.
VOIR L’ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE AUTREMENT
🗃️💼 Vous avez envie de lancer un projet perso? Ne lâchez pas votre job (tout de suite)!
Passez rapidement sur le point 1 qui parle de la gestion du temps, car franchement, je pense qu’on a compris que pour avoir plus de temps, il faut lâcher Netflix et les médias sociaux. Or le point 2 m’apparaît plus original, car il met l’accent sur les avantages d’avoir un 9 à 5 pour mener ses projets passion. L’un d’eux est de profiter des apprentissages au travail, par exemple la gestion de problèmes avec les collègues. À cela s’ajoute la liberté de créer sans pression de rentabilité à court terme.
⛱️🍹Les « corporates nomads » : cumuler les emplois ou les projets pour améliorer ses compétences
Cet article expose les raisons pour lesquelles plusieurs professionnel.le.s se tournent vers des projets parallèles ou d’autres emplois à temps partiel. Bien sûr, on pense d’abord aux revenus, mais le multi-activités sert également à développer son « socle de compétences ».
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MONDE DES CRÉATEUR.TRICE.S
🍏 Tony Fadell (ex-Apple) sur l’innovation, l’intuition et le gâchis qu’est le métavers
L’ingénieur-concepteur qui a participé à la création de l’iPod et de l’iPhone nous parle d’innovation et critique le métavers dans son état actuel. Mais le passage qui a capté mon attention est celui sur l’intuition et les données :
La plupart des entreprises font le choix de la facilité en préférant améliorer ce qui existe déjà. Elles ajoutent de nouvelles fonctionnalités à un produit existant sans véritablement innover. Pourquoi ? Car elles s'appuient sur des chiffres. Cela leur permet de se rassurer, par exemple sur l'existence d'un marché, sa taille, son potentiel, etc. Mais quand vous créez un produit véritablement révolutionnaire, il est rare de disposer de telles données.
🤓 Le logiciel de génération d’images DALL.E est maintenant ouvert à toutes et tous
Et je me suis amusée…
🤑 Creator economy : opportunités pour les start-up
Avec un marché émergeant aussi bruyant, pas étonnant que des investisseurs y cherchent des opportunités d’affaires. Il est notamment question d’outils pour la création et la publication de contenu, de même que des canaux de monétisation en dehors des plateformes de distribution.
🎧 Projet inspirant : le balado La ligne diagonale d’Annie Picard
C’est sur LinkedIn que j’ai découvert le balado d’Annie Picard, une spécialiste de la rédaction web. Le dernier épisode traite d’un sujet que je souhaite aussi creuser : le marketing d’influence pour le bien commun ou les social good influencers.
👩🏫 10 experts sur la creator economy
LinkedIn News a publié son palmarès des experts sur l’économie de la création. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à couvrir le phénomène dans certains médias.
Les plateformes sont rendues plates?
Pertinente analyse via l’infolettre de Patrick White sur les médias. On dit que les plateformes sociales, incluant TikTok, deviennent ennuyantes dès qu’il y a plus de comptes semi-anonymes qui poussent du clickbait dans le but de générer de grandes audiences pour leur vendre quelque chose QUE de créateur.trice.s qui produisent spécifiquement pour ces plateformes.
Ah! Les maudites bibittes qui se nourrissent de l’effet réseau…
Voilà pour cette semaine.
Merci de votre intérêt et encore une fois, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions!
Claudia