Bonjour!
Je suis très heureuse de vous retrouver pour cette dernière infolettre de l’année.
Oui, je vais prendre une pause des écrans pendant les Fêtes et renouer avec mon cahier de notes. Deux idées de projets y mijotent… j’espère que ça va débloquer pendant les vacances!
Mon sujet no 1 cette semaine n’est pas directement lié à l’univers des side projects ou à l’économie des créateurs, mais comme c’est le moment de l’année le plus occupé pour les achats en ligne, particulièrement sur Amazon, le timing est trop parfait.
Vous savez sans doute qu’Amazon est une opératrice de vente en ligne ET un détaillant qui vend ses propres produits, n’est-ce pas? Et qu’il est difficile pour l’utilisateur de cerner la différence entre une marque d’Amazon et celle d’une autre compagnie?
NON?
Eh bien, lisez d’abord l’enquête de Radio-Canada au sujet de cette « vitrine » pour les commerçants.
« Le stratège en commerce de détail Carl Boutet ne jette pas la pierre à Amazon, mais il recommande aux consommateurs, avant d’acheter sur Amazon, de réfléchir à ce que leur transaction peut provoquer autour d’eux en termes de fiscalité et de redistribution de la richesse. »
La bonne nouvelle, c’est que les consommateurs ont maintenant accès à un outil leur permettant de mieux distinguer les marques. 🧐 😃
Il y a quelques semaines, The Markup a lancé son propre Amazon Brand Detector, soit une extension de navigateur qui identifie les marques d’Amazon en les encadrant dans une boite orange (héhé!). On précise que l’extension pourrait en échapper, alors demeurez quand même vigilants!
Merci à The Markup, un média à but non lucratif qui focalise sur les activités de grandes entreprises technologiques.
DU CÔTÉ DES CRÉATEURS
Les NFTs vont-ils redonner du pouvoir aux créateurs?
En m’intéressant aux outils qui donnent de l’autonomie aux créateurs, je n’ai pas le choix d’explorer aussi les NFTs et le crypto-art. D’ailleurs, j’ai fait de très belles découvertes sous le mot-clé #cryptoart et ça me donne le goût d’en savoir plus.
Oui, je sais, il y a un peu de FOMO là-dedans, mais il y a aussi du monde brillant.
L’un des plus grands intérêts des NFTs, c’est la démocratisation du marché de l’art, qui a toujours réservé à une certaine élite. À peu près n’importe qui peut acquérir des jetons non fongibles en quelques clics, et ce, sans l’intervention d’un intermédiaire. Ça se passe entre l’artiste et l’acheteur et en ce sens, c’est une révolution.
Or, on est encore loin d’une véritable démocratisation, car ce système est tout sauf accessible au plus grand nombre, sachant qu’on milite encore pour un accès universel à Internet haute vitesse et pour le développement des compétences en littératie numérique. Donc, l’élite est encore là; elle est juste plus tech.
👉 J’ai beaucoup apprécié cette analyse des NFTs du point de vue des industries culturelles et créatives.
Plusieurs passages méritent d’être soulignés, dont ceux-ci :
"With NFTs we are experiencing the meeting of an internet of information with an internet of value."
"While there is a lot of head-scratching about why anyone would pay millions of dollars for the right to own, for example, a JPEG that anyone can freely download to store on their own PC, the fundamentals of digital tokens encrypted and secured on blockchain are believed to be the core of the emerging content creation metaverse."
"No major release, certainly of a franchise movie, is now complete without NFT collectibles as part of the marketing campaign."
Un projet qui me fait chaud au cœur : la VR dans les CHSLD afin d’y amener les beautés du monde
La campagne de financement participatif pour le projet Toujours dimanche s’est conclue avec succès vendredi.
Avec les 25 000 $, l’équipe pourra :
« Mesurer scientifiquement les effets de l'application Toujours Dimanche sur la santé mentale, la résilience psychologique et l'humeur auprès de 120 personnes aînées des Résidences ENHARMONIE (Office municipal d’habitation de Montréal), en collaboration avec le McGill Mindfulness Research Lab (MMRL). »
Très hâte de connaître les résultats.
DU CÔTÉ DES PLATEFORMES
Le métavers, une échappatoire aux monopoles numériques?
Cette analyse de Frédéric Cavazza a piqué ma curiosité, car je croyais que le métavers appartenait désormais, en partie, aux GAFAM…
En fait, l’auteur rappelle que les environnements virtuels et autres métavers existent depuis plusieurs décennies. Selon lui, ils demeurent des espaces à conquérir pour échapper aux monopoles numériques.
« Investir dans les métavers n’est pas une stratégie dictée par la demande, mais plutôt poussée par une recherche d’alternative aux supports numériques actuels qui n’offrent que de très faibles perspectives de croissance. »
« Je ne suis pas devin, mais je suis quasiment certain qu’en l’absence d’initiatives nationales (Corée du Sud : le métavers pour tous ?), l’histoire va se répéter et que l’adoption des métavers va se faire à travers des plateformes intégrées, plus simples d’accès, comme celles proposées par Snap avec la réalité augmentée (How Snap is sidestepping the metaverse) ou Meta avec la réalité virtuelle (Facebook is quietly buying up the metaverse). »
L’abonnement via Patreon : une solution temporaire?
J’ai attrapé ce thread dans l’infolettre The Publish Press, qui relaie des actualités sur l’économie des créateurs.
Le créateur de cours en ligne dénonce notamment la dimension chronophage de la création de contenus extra pour les abonnés qui, dit-il, partent souvent après deux mois… 🤔
TikTok va livrer des mets viraux!?
La plateforme sociale s’associe avec la compagnie de cuisines fantômes Virtual Dining Concepts dans le but d’offrir la livraison de plats qui font l’objet de vidéos virales. TikTok prévoit lancer 300 de ces cuisines aux États-Unis, en mars. À surveiller ici!
"The initial menu will include top TikTok viral dishes like baked feta pasta, a smash burger, corn ribs and pasta chips."
Voilà pour cette semaine.
Merci de votre intérêt et encore une fois, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions!
Claudia