Bonjour à vous!
Cette semaine, j’ai choisi de m’attarder à un effet potentiel de l'économie numérique sur le monde du travail : la croissance des métiers passion et des petites entreprises en ligne. On sait que la pandémie a accéléré cette mouvance, car plusieurs ont profité de cette pause pour revoir la façon dont ils disposaient de leur temps sur Terre. Priorités, désirs et valeurs ont été sondés afin de réviser certains choix de vie.
Et voilà qu'au même moment, des technologies permettent à des créateur.trice.s et entrepreneur.e.s de se lancer en ligne, de la création d'un site web à la gestion des taxes (GoDaddy, PocketSuite, QuickBooks). Les personnes qui ne souhaitent que travailler librement, sans patron.ne.s, peuvent quant à elles se tourner vers des plateformes comme Fiverr et prendre des contrats de partout dans le monde (à condition, bien sûr, d'avoir préalablement développé un réseau de clients).
Tout est en place pour une révolution du monde du travail. Un futur qui s'annonce excitant pour certains, alors que pour d'autres, la perspective d’un emploi stable dans une entreprise demeure un objectif de vie légitime.
Quoi qu'il en soit, la transformation est bien réelle, et selon ces experts, une grande partie de la population active de demain sera composée de travailleur.euse.s indépendant.e.s et de pigistes.
Une façon de s'y préparer, à mon avis, est de cultiver ses passions et d'en faire une activité régulière, un hobby ou même un revenu d'appoint (side hustle). Autrement dit, il faut apprendre à développer ses talents ailleurs que dans un emploi salarié afin de renforcer le sentiment d'efficacité personnelle – un atout essentiel dans ce monde incertain.
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50 moyens de gagner plus d'argent au Québec en 2022
Vous souhaitez avoir un revenu d'appoint, mais vous manquez d'inspiration? C'est normal, car ce n'est pas tout le monde qui peut offrir des services en demande sur Fiverr ou Upwork, ou qui a la capacité de créer des contenus monétisables. Loin de là!
Je me suis dit que cette liste de 50 trucs pour gagner de l'argent par l'entremise de plateformes pourrait en intéresser plusieurs. Ce ne sont pas les idées qui manquent : tester des applications mobiles, louer sa piscine, devenir un client mystère ou proposer des expériences aux touristes (mon texte à ce sujet).
Si vous n'êtes pas familiers avec l'économie de la création :
Les promesses de l’économie de la création - et ce qu’il en est vraiment
Kyle Chayka, collaborateur au New Yorker, s’intéresse à l’origine de ce nouveau modèle économique dont le terme « créateur » a donné lieu à un débat sémantique, et avec raison. Pour la petite histoire, il vient de YouTube, alors que l’entreprise cherchait une alternative à l'appellation « YouTube stars ».
Il souligne aussi que cette économie émergente ressemble en plusieurs points à la gig economy propulsée par Uber.
Participants are still precarious workers, relying on the whims of corporations for their livelihoods.
Et la critique envers Patreon est tout à fait appropriée.
L'avenir des créateur.trice.s sur YouTube : une discussion avec un dirigeant de la plateforme
La compagnie Hootsuite a fait de l'économie de la création l'un des principaux axes de son enquête sur les tendances des médias sociaux en 2022. C'est pour cette raison qu'elle a voulu s'entretenir avec Jamie Byrne, directeur des partenariats avec les créateur.trice.s chez YouTube.
Points saillants :
L'importance du multiplateforme
L'engouement pour les créateur.trice.s de formats courts (il y a même un Short Fund)
Prendre soin des annonceurs
Voilà pour cette semaine.
Merci de votre intérêt et encore une fois, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions!
Claudia