Alternatives à la grande démission
Grande démission = grands regrets? | Revenus d'appoint grâce à la formation en ligne | Les créateurs-entrepreneurs | Le crowdfunding en lien dans la bio
Bonjour à vous,
Heureuse de vous retrouver en ce beau long week-end! D'ailleurs, une belle pile de livres m'attend après la rédaction de cette infolettre, avec un excellent vino et un colleux de chat. Du gros farniente d’intello! 📚🍷😻
👉 Mon « top » signet de la semaine : le balado WorkLife, animé par Adam Grant : « The Not-So-Great Resignation ».
On a beaucoup parlé de « La grande démission » dans la dernière année, un mouvement qui a pris du tonus pendant la pandémie alors que les gens ont goûté à l'autonomie et la liberté que leur procurait le télétravail.
Et bien sûr, cette grande pause aura été l'occasion pour certains de se demander : est-ce que je vis la vie que je veux vivre? La réponse en aurait poussé plusieurs à dire « bye bye boss! ».
Or on parle peu des conséquences d'une telle décision sur le moyen/long terme et certaines personnes font maintenant l'expérience des « grands regrets ». À moins d'être sur le bord d'un burnout ou d'avoir un.e patron.ne abusif.ve, il arrive que les raisons exactes du départ s'estompent dans les mois suivant la démission... et qu'on se dise que, dans le fond, ce n’était pas si pire que cela. Ouch.
C'est ici que le sujet de l'épisode rejoint parfaitement ma vision des projets parallèles au travail : explorer des alternatives avant de brûler les ponts.
Selon le professeur en management Anthony Klotz, dans certains cas, avant de tout lâcher, il est recommandé d'explorer d'abord des alternatives à l'extérieur du travail.
There's a lot of opportunities to make some money online. And so I think what happened during the pandemic was this forced minimization. A lot of the expenses that we had prior to the pandemic went away. And I think a lot of individuals are not bringing those expenses back into their life. And they're saying, I've got a little bit of money saved. For some period of time. And so I want to take a break because I'm burnt out or I want to pursue some other venture for a little while. And that makes sense, because there are far more options for how to make a living now than there have been probably ever.
Les nouveaux entrepreneurs de l'apprentissage en ligne
Si le concept des « alternatives » à la démission vous interpelle, cet article va sûrement aussi vous intéresser.
Avec l'intérêt grandissant pour les cours en ligne, certains professionnels ont choisi de tirer profit de leurs connaissances en lançant leur propre compagnie de formations. Ces entrepreneurs se tournent alors vers des plateformes comme Kajabi, Teachable ou Thinkific.
Mais attention : sans un réel plan de promotion (qui est loin d’être gratuit), il ne faut pas espérer en tirer des revenus du jour au lendemain.
Anybody can do it,” she says. “Can anyone make money out of it is another question.” While an enterprising business owner can create a course with a smartphone and an online platform, the monetisation piece can be trickier. “If you’re going to make money, you’ve got to be an accomplished e-marketer or you’ve got to be very lucky,” Ellis-Chadwick says. “In the long-term, to build a successful and sustainable business, you’ve got to have a quality package.”
Infolettre de la semaine : Les créateurs-entrepreneurs
Parlant de projets parallèles au boulot, je vous présente l'infolettre de Loïc Coutal-Salle, un agent de créateurs de contenu.
Chaque semaine, il offre ses conseils aux personnes qui désirent créer des contenus et en tirer des revenus par l'entremise de plateformes, entre autres sources.
Sa dernière publication m'a particulièrement intéressée, car il explique pourquoi il a changé le nom de son infolettre qui s'appelait jusqu'à tout récemment Passion Lab.
Je me suis rendu compte que l’origine de ce nom n’était comprise que par une poignée de personnes, ce qui est un problème. J’ai donc cherché un nom qui permettrait de comprendre plus rapidement le sujet traité par la newsletter et le podcast : la nécessité d’une double casquette pour le créateur de contenu moderne qui veut vivre de son activité de création. Pas juste créateur, pas juste entrepreneur.
Finalement, le message que je défends est le suivant : pour vivre de sa passion, un créateur doit être 50% créateur de contenu et 50% entrepreneur.
Méta va prélever près de 50 % des gains des créateurs sur sa plateforme
Le LOL de la semaine dans l'univers des plateformes numériques.
En effet, Meta a annoncé cette semaine qu'elle allait prélever 47 % du prix de vente des objets virtuels vendus par les créateurs de contenu sur sa plateforme de réalité virtuelle Horizon Worlds.
Évidemment, cette nouvelle a suscité énormément de réactions en ligne. Avec raison.
Koji : le crowdfunding à partir du lien dans la bio
Autre nouvelle qui pourrait intéresser les créateurs de contenus en ligne : la jeune plateforme Koji vient de lancer Fund My Projet, une nouvelle application qui permet de financer un projet directement à partir du fameux lien dans la bio.
Je suis l'évolution de cette compagnie depuis janvier 2021 (j'en parlais dans cet article).
Retenons que Koji est l'oeuvre de pointures du domaine – le CEO, Shapiro, est un ex de Google et de MySpace.
Le but de Koji est de pousser plus loin l’idée d’interaction avec des contenus créatifs en s’inspirant de TikTok. Le formulaire de don est d'une simplicité déconcertante, et en plus, on n'est pas dirigé vers une plateforme externe.
Et la commission est de 5 %.
Voilà pour cette semaine.
Merci de votre intérêt et encore une fois, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et suggestions!
Claudia